Clémence Durieux : « Etre early makers, c’est vouloir changer le monde, et construire un autre avenir »
C’est un site Internet ainsi qu’une application permettant
d’acheter une bouteille de vin à partir de la photo de son étiquette.
Typiquement, les personnes qui ont aimé un vin, dans un restaurant par exemple,
prennent l’étiquette en photo, nous l’envoient, nous leurs proposons un devis
et livrons le vin sous 24h.
Pourquoi un tel
site ?
De par ma propre frustration de ne pas toujours trouver des
vins que j’avais pu apprécier dans des restaurants ou dans des bars à vin.
Quand est né le Bon
Gustave ?
Une première version du site a vu le jour en février de
cette année et la deuxième version date de septembre. Mais l’idée s’est
concrétisée au sein de l’incubateur de l’école il y a près d’un an.
Etre un early maker,
cela signifie quoi pour toi ?
C’est l’envie de changer le monde, de construire un autre
avenir. Avec le Bon Gustave, on souhaite notamment démocratiser et décomplexer
l’acte d’achat du vin. Mais c’est aussi le nom d’un prix que j’ai reçu en 2016
à emlyon business school lors de la remise des diplômes. Un grand honneur !
L’entrepreneuriat
c’est…
Une folie ! Mais une joie intense aussi de monter son
propre business. Ça n’a pas toujours été une vocation et puis à force de force
de travailler dans des petites structures, l’idée a fait son chemin. Et puis je
suis jeune, je n’ai rien à perdre, c’est le bon moment pour se lancer dans
cette aventure.
Le plus grand plaisir
à entreprendre ?
Les rencontres. On est dans l’échange permanent, au contact
de personnes que je n’aurais probablement pas croisées en étant salarié.
Le plus
difficile ?
On part de zéro, sans financement, ni revenus…
Un entrepreneur qui
t’inspire ?
Mon frère. Il a créé une entreprise d’analyse de données qui
marche très bien. Sa réussite mais surtout sa capacité à imaginer le futur
m’impressionnent.
Quels sont tes liens
avec les anciens ?
Je sors de l’école donc ils sont encore nombreux. De manière
générale, le réseau est très important au sein d’emlyon business school. Et je sais ce que ça représente : dans
l’univers du vin, il est encore plus important de pouvoir être
« introduit ».
Une passion ?
En plus du vin, le trail ! Heureusement, je ne vis pas
trop loin des montagnes :)
Le Bon Gustave dans
10 ans ?
Je nous imagine comme un acteur majeur du vin en France et
pourquoi pas à l’étranger. Mais pour être crédible à l’international, il faut
déjà être reconnu en France.
*Téléchargez l'application sur Apple Store et Google Play.
Retrouvez l'interview "meet the makers" de Clémence Curieux.